La crise des benzodiazépines aussi grave que celle des opioïdes, disent des médecins

Publié 28 février 2024 à 4 h 00 HNE

Plusieurs médecins et professionnels de la santé s’ajoutent aux sonneurs d’alerte et plaident pour une intervention des autorités à la suite d’un reportage d’Enquête documentant les ravages de la surprescription de somnifères et d’anxiolytiques au pays.

La surprescription et la banalisation des benzodiazépines est un grave problème, autant sinon plus que les opioïdes, notamment chez les aînés, a écrit le gériatre David Lussier sur la plateforme X. Je n’ai jamais compris qu’on n’y accorde pas plus d’attention.

Le médecin spécialiste des aînés a publié ce message après la publication du reportage d’Enquête faisant état de témoignages de patients qui ont souffert d’une dépendance aux benzodiazépines ou aux hypnotiques en Z, médicaments qui peuvent entraîner de graves effets secondaires.

Les statistiques montrent que ces médicaments censés être prescrits pour de courtes durées pour le traitement de l’insomnie et de l’anxiété sont consommés de façon chronique au pays. Au Québec, plus de 11 % de la population a reçu une ordonnance de ce type en 2022, un chiffre qui grimpe à 27 % chez les 71 ans et plus.

Pour lire la suite suit ce lien: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2052657/crise-benzodiazepines-grave-opioides?fbclid=IwAR2zyNg6Kn-XukDAqDhMLx9nq9h1iL99ee1FHdvf0g7rFOrDFv3bmtNsa0g

LE CISSS DE LANAUDIÈRE SANS FUMÉE: POUR UN MONDE EN SANTÉ

À compter du 1er janvier 2020, il sera interdit de fumer et de vapoter à l’extérieur des installations dont le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière est propriétaire ou locataire exclusif, notamment sur les terrains, dans les aires de stationnement, dans les jardins et sur les balcons. Des dérogations seront toutefois accordées à la clientèle adulte et aînée en hébergement.

Dans les installations dont le CISSS n’est pas propriétaire ou locataire exclusif, la Loi concernant la lutte contre le tabagisme s’applique (interdiction de fumer à l’intérieur et dans un rayon de 9 mètres de toute porte, fenêtre ou prise d’air communiquant avec l’intérieur des lieux).

Dans le but de permettre une transition harmonieuse vers un CISSS sans fumée, la période du 1er janvier au 30 avril 2020 sera consacrée à la sensibilisation et à l’information, et ce, tant auprès des membres du personnel et des médecins, qu’auprès de la clientèle. Ainsi, aucune sanction ne sera appliquée pendant cette période de sensibilisation.

Pourquoi cette politique

La Politique pour des environnements sans fumée du CISSS de Lanaudière vise à :

  • Promouvoir la santé pour tous;
  • Protéger les usagers, les visiteurs, les membres du personnel, les médecins, les bénévoles et les stagiaires de l’exposition à la fumée secondaire;
  • Exercer un leadership dans la lutte contre le tabagisme.

Un virage résolument santé

Le tabagisme est associé au cancer du poumon, lequel représente la première cause de décès dans Lanaudière, de même qu’à plusieurs maladies chroniques. L’implantation d’environnements sans fumée constitue une mesure efficace pour protéger la santé de tous, prévenir l’usage du tabac et favoriser la cessation chez les fumeurs. Par cette politique, l’établissement traduit sa volonté organisationnelle de réaliser un virage santé qui s’inscrit en parfaite cohérence avec la promotion des saines habitudes de vie.

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Forum sur la santé mentale chez les jeunes: entrevue avec Anne-Marie Boucher

Forum du MSSS sur les jeunes et la santé mentale : l’entrevue donnée ce matin par la responsable des communications du RRASMQ.

Commentaires:

« Tant qu’on ne va pas aller travailler le traumatisme qui est derrière la demande d’aide, on ne fait pas la bonne chose. »  Panel d’ouverture du Forum Jeunes et santé mentale organisé par le MSSS.

Encore une fois, une intervention plus que pertinente du Regroupement. Bravo et Merci Anne-Marie! L’importance de la primauté de la personne, un concept qui fut aussi source d’inspiration pour la création collective du Projet d’Art-Action Communautaire du Le Rebond, ressource alternative en santé mentale dans la Petite-Patrie!

Je clique, je regarde l’entrevue…

Les médias évincés d’un forum sur la santé mentale à Québec…

CAROLINE PLANTE

La Presse canadienne
Québec

Les partis d’opposition n’osent pas critiquer les consultations à huis clos du gouvernement sur la santé mentale des jeunes.

Lundi, les journalistes ont été évincés du forum Jeunes et santé mentale, qui se tenait au Séminaire de Québec, car, selon le ministère de la Santé, les intervenants préféraient passer la journée à échanger en privé.

En demandant aux journalistes de partir, la sous-ministre adjointe Lyne Jobin a dit vouloir « rassurer » les quelque 200 experts, chercheurs, médecins, jeunes souffrant de troubles mentaux et leur famille qu’ils pouvaient s’exprimer en toute liberté et confidentialité.

À QUOI RESSEMBLERAIT UN QUÉBEC QUI PREND SOIN DE LA SANTÉ MENTALE ?

OPINION…

« L’histoire de ton corps accuse l’histoire politique. »

— Édouard Louis, Qui a tué mon père

Le 31 janvier dernier, près de 50 pédiatres et professionnels médicaux signaient ensemble une lettre ouverte visant à alerter la population sur une dérive en cours.

Au cœur de leur lettre, de nombreuses statistiques mettant en lumière la hausse des diagnostics d’hyperactivité, mais surtout, la hausse massive de consommation de psychostimulants (Ritalin, Concerta, etc.).

Ces chiffres, connus depuis longtemps, sont mis de l’avant par le Mouvement Jeunes et santé mentale depuis quelques années dans le but de provoquer un débat de société. Or, cette dernière sortie médiatique a créé une onde de choc : était-ce la première fois qu’autant de médecins s’alliaient pour dénoncer la lente dérive que nous observons tous ? Était-ce la première fois qu’autant de parents contactaient les journalistes pour exprimer leur désarroi face aux pressions du milieu scolaire en faveur de la médication de leur enfant ?

La cinquantaine de signataires, en concluant le texte, lançait une question large que porte le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale depuis 35 ans au Québec : par-delà la lecture médicale des comportements et des émotions, quel rôle joue la société dans son ensemble ? Pourquoi tant de gens souffrent, pourquoi tant de personnes, adultes comme enfants, se retrouvent porteurs d’un diagnostic psychiatrique ?

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Réforme du système de santé. Une révolution… sans précipitation du système de santé.

OPINION…

Les réformes du système de santé demandent un temps dont les politiciens ne disposent pas toujours.

Christian Loubert  Anesthésiologiste, hôpital Maisonneuve-Rosemont 

 

Cher monsieur Legault, victoire éclatante, sans équivoque ! On dit que la société québécoise voulait un changement de gouvernement. Elle vous a choisi, vous et votre parti politique, pour incarner ce changement, un changement que vous pourrez opérer dès maintenant avec les coudées franches.

Vous proposez des solutions pour améliorer les soins de santé. Nous proposez-vous une nouvelle réforme ? Nous avons déjà connu des réformes du système de santé dans le passé : pensons au virage ambulatoire imposé dans les années 90 par le Parti québécois et au « virage Barrette » imposé tout récemment par le Parti libéral. Ces réformes, qui étaient fondées sur une intention noble, soit celle d’améliorer l’accessibilité des citoyens aux soins de santé, partageaient toutefois une caractéristique implacable : celle d’être précipitées.          Lire la suite…

La Journée de l’Alternative en santé mentale se tient depuis 2013, à l’initiative du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ). Cette journée est soulignée le 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale (OMS).

HISTORIQUE

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le 10 octobre comme étant la Journée mondiale de la santé mentale, occasion de faire la promotion des droits des personnes souffrant de troubles de santé mentale. Au Québec, cette journée prend, depuis 2013, les couleurs de l’Alternative en santé mentale et est soulignée par des dizaines de groupes de nombreuses régions du Québec. Tout d’abord lancée sous le thème Le 10 du 10, on lâche notre fou!, la Journée de l’Alternative adopte chaque année une thématique spécifique, en lien avec la philosophie et les pratiques alternatives.

L’INITIATEUR

L’initiateur de cette Journée, c’est le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ). Pour en savoir plus sur le RRASMQ, visitez l’onglet Qui l’organise.

L’OBJECTIF

Pourquoi tenir une Journée de l’Alternative en santé mentale? Voici quelques raisons:

  1. La santé mentale est une question qui préoccupe de nombreuses personnes. La majorité des Québécois et des Québécoises ont vécu eux-mêmes un trouble de santé mentale ou connaissent un proche qui en a souffert ou qui en souffre présentement. Une étude néo-zélandaise a même affirmé que près de 80% des personnes vivraient, au cours de leur vie, un trouble de santé mentale.
  2. Actuellement, le discours dominant sur la santé mentale est fondée sur la vision biomédicale de la santé mentale, c’est-à-dire que l’origine du trouble ou de la souffrance est considérée comme étant d’ordre biologique ( l’hypothèse du déficit de sérotonine dans le cas de la dépression, par exemple). Cette vision individualise les problèmes de santé mentale alors qu’ils sont d’abord et avant tout une réalité sociale. L’Alternative oppose à la vision biomédicale étroite une vision globale et critique.
  3. L’Alternative en santé mentale est peu ou pas connue, et son discours est souvent marginalisé. Or, l’Alternative se fonde sur des décennies d’expertise provenant du terrain, et est forte de l’appui de nombreux groupes de recherches qui documentent et appuient le développement de pratiques alternatives. Faire connaître l’Alternative, c’est également promouvoir la liberté de choix pour les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.
  4. Les ressources alternatives sont souvent méconnues dans leurs propres communautés ou encore, les citoyens et citoyennes hésitent à les fréquenter, les identifiant à tort comme des lieux « réservés aux fous« . Or, ces espaces sont là pour toutes les personnes en crise, en quête de sens ou d’appui. Ces ressources sont ancrées dans leurs communautés et visent à accompagner les personnes vers l’émancipation et la réappropriation du pouvoir individuel et collectif.

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Élection de la CAQ majoritaire : les regroupements d’organismes communautaires en santé et services sociaux souhaitent rencontrer rapidement le nouveau gouvernement

 

Montréal, le 2 octobre 2018 – La Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (Table)

 

 

souhaite féliciter chaleureusement toutes les personnes élues aux élections québécoises 2018, mais également toutes les candidates et candidats. Bien que l’élection d’un gouvernement caquiste majoritaire suscite des inquiétudes, en raison de certaines positions antérieures de ce parti, la Table souhaite mettre l’accent sur le travail à venir et, nous l’espérons, sur des échanges fructueux pour les organismes communautaires en santé et services sociaux.

L’élection de la Coalition Avenir Québec (CAQ)

En juillet dernier, dans le cadre de la campagne CA$$$H (Communautaire autonome en santé et services sociaux – Haussez le financement), la Table a rencontré François Paradis, alors porte-parole de la CAQ en matière de santé et services sociaux. À cette occasion, Monsieur Paradis a maintes fois répété le désir de son parti de travailler à la mise en place de solutions visant le rehaussement et l’harmonisation du Programme de soutien aux organismes communautaires (le PSOC, principale source de financement des organismes communautaires au Québec).

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